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Insuline et Glucagon, hormones de la prise et la perte de poids

Pourquoi je ne perds pas mon ventre ? Résistance à l'insuline

Je vous parlais précédemment de la leptine, l’hormone de la satiété et de la ghréline, l’hormone de la faim.
Je complète le thème avec l’insuline, l’hormone de stockage des graisses, et le glucagon, celle du déstockage, pour parler schématiquement.

Deux hormones antagonistes de régulation de la glycémie, qui conditionnent la prise et la perte de poids et dont l’équilibre peut être très facilement perturbé du fait de l’alimentation et d’autres facteurs.

Elles interviennent également dans d’autres phénomènes comme le prédiabète ou la stéatose hépatique.

L’insuline, l’hormone du stockage

L’insuline est une hormone sécrétée par le pancréas qui a pour rôle de faire baisser la glycémie quand elle est trop élevée.

Quand les hormones digestives dont j’ai parlé précédemment sont sécrétées, il y a une indication que l’on est en train de manger, et la glycémie monte.

C’est à ce moment que se déclenche la sécrétion de l’insuline pour permettre au glucose d’entrer dans les cellules afin de fabriquer de l’énergie.

En assurant une bonne utilisation du glucose, elle régule le taux de sucre dans le sang.

L’insuline est donc utile et nécessaire mais elle a tout de même quelques inconvénients :

  • Cette hormone est pro-inflammatoire sur un contexte global ;
  • Elle stimule la lipogénèse, c’est-à-dire la synthèse et le stockage des triglycérides, en permettant au glucose d’être stocké sous forme de glycogène dans les muscles et dans le foie ;
  • Elle inhibe la lipolyse qui est donc la combustion des graisses.

Donc l’insuline n’est pas forcément l’ennemi de la perte de poids, mais elle a des effets à considérer.

Parlons maintenant de son hormone antagoniste…

Le glucagon, l’hormone du déstockage

Le glucagon est l’autre hormone de régulation de la glycémie et elle est sécrétée quand l’insuline et la glycémie baisse.

En fait, quand la glycémie monte, l’insuline monte, ce qui a pour effet de diminuer la glycémie, donc l’insuline baisse aussi.
À partir de ce moment, le glucagon peut monter.

Son rôle est de faire en sorte que la glycémie ne soit pas trop basse, c’est-à-dire d’éviter l’hypoglycémie.

Cette hormone permet de déstocker le glucose dans le sens où elle entre en jeu dans la retransformation du glycogène présent dans le foie et les muscles, en glucose pour pouvoir être utilisé.

Elle stimule la lipolyse, c’est-à-dire la combustion des graisses.

Elle inhibe la lipogénèse, c’est-à-dire la synthèse des graisses à partir du glucose.

On comprend alors que le glucagon est plutôt l’ami de la perte de poids.

Mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’à chaque fois qu’on mange, on ne peut pas être en mode glucagon puisqu’on est forcément en mode insuline.

Pour bénéficier des effets du glucagon, il faut suffisamment espacer ses repas.

Si on est tout le temps en train de manger, il n’y aura pas de sécrétion de glucagon possible.

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L’insulino-résistance et le prédiabète

Vous avez peut-être entendu parler de la pandémie mondiale de diabète de type 2.

Alors qu’auparavant le diabète apparaissait à un âge avancé, aujourd’hui cela concerne des personnes jeunes voire très jeunes : malheureusement beaucoup d’enfants sont diabétiques.

C’est un phénomène nouveau qui s’installe depuis quelques années et qui est évidemment problématique.

Pourquoi je ne perds pas mon ventre ?

De plus, le nombre de diabétiques diagnostiqués n’est que la partie visible de l’iceberg. Il faut également regarder toutes les étapes qui précèdent le diabète, ce qu’on appelle le prédiabète.

C’est difficile de chiffrer puisque plein de gens l’ont sans le savoir.

Avant d’en arriver au stade du diabète, c’est-à-dire un problème de sécrétion d’insuline, il y a toute une phase de résistance à l’insuline.

L’un des signes caractéristiques de cette phase de résistance à l’insuline est la prise de masse grasse surtout au niveau du ventre.

Lors de mes consultations, certaines personnes se plaignent d’avoir du ventre et ne comprennent pas pourquoi elles n’arrivent pas à le perdre malgré tous leurs efforts.

Dans ce cas-là, je regarde de plus près au niveau de la glycémie, de l’insuline et surtout le rapport entre les deux à jeun.

Quand l’insuline est trop haute par rapport à la glycémie, cela veut dire que l’insuline ne fait plus assez bien son travail, ou du moins que les cellules sont devenues résistantes au message de l’insuline, c’est ce qu’on appelle l’insulino-résistance.

C’est extrêmement courant, beaucoup plus que ce qu’on pourrait croire !

On a tous tendance à penser que tout va bien pour nous tant qu’on n’a pas eu le diagnostic qui nous indique le contraire mais ce n’est pas aussi simple…

C’est pourquoi, si vous trouvez que vous prenez du poids très facilement, que vous en perdez difficilement, que vous prenez particulièrement au niveau de la ceinture abdominale, il est intéressant d’aller vérifier si vous ne faites pas une résistance à l’insuline.

Ce fameux indice qui fait le lien entre la glycémie et l’insuline, c’est l’indice HOMA.
Il n’est pas particulièrement connu dans la médecine conventionnelle classique.

Généralement, ce sont les médecins formés en médecine nutritionnelle et fonctionnelle, ou micronutrition, qui reconnaissent l’intérêt de cet examen et y ont recours.

Cet indice HOMA indique si vos cellules sont résistantes ou non à l’insuline.

Vous vous demandez peut-être pourquoi ça commence sur le ventre ?

Certaines études scientifiques ont prouvé que le phénomène d’insulino-résistance des cellules commence au niveau des cellules abdominales, des viscères. La graisse commence à s’accumuler dans cette zone, d’où cette prise de poids ciblée au niveau du ventre.

Alors quand c’est un petit ventre, ce n’est pas très grave mais quand il s’agit d’un ventre assez proéminent, avec une ceinture abdominale qui est bien trop importante, il est temps d’agir.

Ce n’est pas juste une question de poids, c’est dangereux pour la santé, c’est toxique car la graisse viscérale sécrète des substances toxiques qui sont cancérigènes.

Elle induit aussi des perturbations hormonales et notamment pour les hommes, une féminisation.

1ère cause : une alimentation trop riche en glucides

Notre alimentation est dénaturée par le fait qu’on mange beaucoup trop de glucides.

Par glucides, il faut comprendre tous les types de sucres.

Il est bon de se rappeler que le sucre n’existait dans la nature que sous forme de fructose dans les fruits et il n’y avait pas des fruits à profusion toute l’année.

Or aujourd’hui, on se retrouve face une offre démesurée de glucides, entre tous les fruits présents sur les étalages toute l’année, les fruits transformés, les sirops de glucose, de maïs, les sucres raffinés, les sodas, les jus de fruits, etc.

Mais aussi les glucides raffinés, c’est-à-dire les pâtes blanches, le riz, le pain blanc, les viennoiseries, les pâtes à tartes, les pizzas, …

Un jus de fruits est hyper concentré en sucre. En buvant un jus de fruits, on consomme beaucoup plus de fruits que lorsqu’on mange un fruit entier.

Tout ceci constitue très souvent la base de notre alimentation moderne mais c’est vraiment en excès par rapport à ce pour quoi notre corps est fait.

Ce qui entraîne un dérèglement au niveau des cellules qui deviennent résistantes au message de l’insuline.

Par conséquent, le glucose sanguin ne peut plus entrer dans les cellules et s’accumule dans le sang. Ce qui se traduit par une hausse importante de la glycémie.

En réponse, le pancréas sécrète de plus en plus d’insuline ce qui a pour conséquence d’être tout le temps en mode stockage.
Et on aura beau faire un régime, même drastique, on n’arrive plus à maigrir.

Voilà une des raisons d’une prise de poids inexpliquée, d’une perte de poids impossible.

Je tiens à préciser que l’intérêt du dépistage d’une résistance à l’insuline ne réside pas que dans la maîtrise du poids… C’est indiqué pour éviter toutes les maladies qui surgissent derrière.
Par exemple, la résistance à l’insuline est une cause de stéatose hépatique.

Notez également que l’insulino-résistance est un syndrome métabolique inflammatoire.
Et qui dit inflammation sur le long terme, dit apparition de diverses pathologies comme les MAI (Maladie Auto-Immunes).

Au-delà de la consommation de glucides, il faut aussi regarder la notion d’alimentation à index glycémique (IG) trop élevé.

Alors pour ceux qui cela intéresse, je vous invite à regarder ma vidéo Comprendre l’Index Glycémique et la Charge Glycémique, mais brièvement, l’indice glycémique n’est pas corrélé aux calories, c’est la capacité d’un aliment ou d’un repas ou d’une alimentation à faire vite monter votre glycémie.

Prenons deux aliments qui ont le même nombre de calories, l’un ne fera pas trop monter la glycémie car il a un IG bas et l’autre fera monter la glycémie très rapidement car il a un IG élevé, c’est le cas par exemple de la betterave cuite, du maïs ou du riz blanc.

Ce sont des aliments a priori considérés comme sains, mais qui ont un index glycémique élevé. Ce qui aura pour effet de vite augmenter le taux de sucre dans le sang.

Rappelez-vous que quand la glycémie monte, le pancréas sécrète l’insuline.
L’insuline trop sécrétée, trop souvent déclenche le dérèglement d’insulino-résistance.

La bonne nouvelle est que ce phénomène est réversible !

Quand on a un diabète depuis de nombreuses années et que le pancréas ne sécrète plus d’insuline, on ne peut plus revenir en arrière.

En revanche, on peut agir sur toutes les étapes précédant la maladie.

D’où la pertinence de traiter avant d’être malade car on peut remédier à une insulino-résistance.

J’en témoigne à travers des consultants que j’ai suivis et pour qui tout va mieux.
En partant d’un indice Homa supérieur à trois, avec une glycémie élevée et parfois même une hémoglobine glyquée haute, ils ont réussi à faire redescendre tous ces marqueurs à des valeurs normales.
En parallèle, ils ont naturellement perdu du poids.

Les autres causes de l’insulino-résistance

Outre l’alimentation à IG élevé qui est une cause majeure à ce phénomène mondial, il y a d’autres causes.

La dysbiose intestinale

C’est un phénomène également très courant aujourd’hui, la dysbiose intestinale est une perturbation bactérienne de la flore intestinale.

On constate que, d’une part, des bactéries toxiques qui favorisent l’insulino-résistance se développent et, d’autre part, des bactéries qui génèrent un acide gras permettant d’améliorer la sensibilité à l’insuline sont présentes en moindre quantité.

 

Ce déséquilibre du microbiote impacte la résistance à l’insuline et influe donc le développement du diabète de type 2.

Donc des troubles intestinaux installés de manière chronique peuvent amener progressivement à une insulino-résistance.

L’hyperperméabilité intestinale

Les troupes d’hyper perméabilité intestinale et des intolérances alimentaires sont à l’origine d’endotoxines qui favorisent un dérèglement de l’insuline.

Le stress chronique

On pourrait penser que le stress a bon dos puisqu’on entend souvent « c’est le stress ! » quand on ne sait pas trop expliquer nos maux.

Mais dans ce cas, il y a tout de même une part de vérité derrière puisque le stress chronique augmente le cortisol qui, lui, fait monter la glycémie puisque, je vous le rappelle, le cortisol est une hormone hyperglycémiante.
J’en parle plus en détail dans mon article sur la fatigue surrénalienne.

Sachant qu’une glycémie élevée fait monter l’insuline, on comprend qu’un stress installé de façon chronique, sans être capable de revenir à un état plus calme, est un facteur d’insulino-résistance.

Comment faire marche arrière sur l’insulino-résistance ?

Tout d’abord, pour combattre la résistance à l’insuline, on va revoir son alimentation !

Comme on vient de le voir, ce qui est mis en cause, c’est une glycémie qui monte trop haut, trop vite et trop souvent.

Il est donc intéressant de regarder l’index glycémique des aliments et de savoir comment baisser l’IG de ses repas.

On diminue aussi la part de glucides dans notre alimentation et on choisira des glucides de meilleure qualité, c’est-à-dire moins raffinés parce que ça aussi cela fait monter l’IG des aliments.

Dans l’alimentation moderne tout a été raffiné, le sucre, le blé, le riz, mais en réalité, c’était une erreur puisque ce procédé enlève la substance nutritionnelle, notamment les fibres, et augmente ainsi l’index glycémique.

diminuer la part de glucides et mieux les choisir pour lutter contre l'insulino-résistance

Ensuite, grâce à l’activité physique.
Bouger a un vrai impact sur la sensibilité des cellules au message de l’insuline.

Et enfin, la synergie de micronutriments et de plantes comme le chrome, le magnésium, la berbérine, la vitamine D, les polyphénols, la cannelle, qui viendront améliorer la sensibilité des cellules à l’insuline et permettront ainsi de faire marche arrière.

En résumé, comme très souvent, il convient d’adopter une approche globale.

Il faudra fournir quelques efforts, se prendre en main, ne pas continuer comme on a toujours fait, sinon rien ne changera.

Rééquilibrer son alimentation pour lutter contre l'insulino-résistance
  • On rééquilibre son alimentation : on privilégie les aliments à index glycémique bas, on diminue la part de glucides, on choisit des féculents non raffinés, on augmente les antioxydants avec plus de légumes.
  • On évite les glucides en fin de journée.
  • On élimine au maximum tout ce qui est transformé et les produits à forte teneur en sucre.
  • On pratique plus d’activités physiques, en particulier le matin à jeun. C’est l’idéal pour améliorer la sensibilité à l’insuline.
  • On peut profiter de la synergie de plantes et de micronutriments.

J’ai de très beaux témoignages de mes consultants. En général, ils me disent qu’après avoir retrouvé un mieux-être, quand ils se sentent enfin mieux dans leur corps, dans leur tête, dans leur vie, ils n’ont plus aucune envie de revenir à l’alimentation qu’ils avaient avant.

Cela nous préserve des maladies, donc c’est que du plus !

Je vous remercie de m’avoir lue jusqu’au bout !

Florence Pinheiro Ortolan
Naturopathie Nutrition Micronutrition
Embellir sa santé

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