La vitamine D est une vitamine essentielle à une bonne santé
Du fait de la présence de ses récepteurs dans quasi tous nos tissus, nos glandes endocrines (thyroïde, pancréas, hypophyse), dans notre cerveau et notre système nerveux, la vitamine D est considérée tant comme une hormone que comme un neurostéroïde.
Son champ d’action est général, elle intervient dans :
- la formation de l’ARN,
- l’immunité,
- la constitution des os et des dents,
- l’assimilation du calcium, du phosphore, de la vitamine A,
- la lubrification des cartilages,
- l’hydratation de la peau,
- la fonction musculaire,
- la fonction cérébrale et la synthèse des neuromédiateurs,
- la formation d’enzymes,
- les défenses anti-inflammatoires (impact sur la douleur, les maladies de peau…)
Vous l’aurez compris, la vitamine D est incontournable pour maintenir une bonne santé, une bonne immunité, un bon moral, et améliorer son bien-être.
Tous carencés
D’après les études statistiques aujourd’hui, nous serions tous carencés en vitamine D : 8 personnes sur 10 sont en dessous des niveaux minimum attendus.
Or la vitamine D est principalement synthétisée par la peau lors d’une exposition au soleil.
Vitamine D et soleil : le cas de la France
Pour que notre corps synthétise la dose de vitamine D dont nous avons besoin quotidiennement, les conditions requises sont :
- une exposition au soleil 15 minutes par jour minimum,
- à une lattitude supérieure à 35° (Espagne, Californie),
- sans crème solaire (qui bloque le mécanisme de sa synthèse),
- visage et bras découverts
Dans ces conditions, il est avéré que :
En France nous ne pouvons synthétiser suffisamment de vitamine D qu’entre avril et septembre, à condition qu’il y ait du soleil tous les jours et de s’exposer sans crème solaire tous les jours.
Or, nous travaillons pour la plupart d’entre nous dans des bureaux et nous nous tartinons de crème à la moindre exposition …
Vitamine D et dépression saisonnière
Cette carence hivernale en vitamine D engendre :
- une chute de l’immunité et donc des infections à répétition (rhumes ou autre),
- un état dépressif voire une dépression saisonnière,
- divers troubles comme des douleurs musculaires (voir la liste des champs d’action de la vitamine D en haut de cet article)
C’est parce qu’elle a des récepteurs dans notre système nerveux et notre cerveau que la vitamine D joue un rôle crucial dans la prévention de la dépression ou des états dépressifs.
Voici pourquoi je vous conseille de surveiller votre apport en vitamine D toute l’année, et en particulier entre octobre et mars inclus.
Sources alimentaires et complémentation
Les sources alimentaires de vitamine D sont :
- les poissons gras comme la sardine, le hareng, le saumon,
- le foie de morue et son huile (excellent car en plus très riche en vitamine A son cofacteur),
- les oeufs,
- les produits laitiers (attention toutefois à ne pas en consommer trop car ils sont très acidifiants, riches en graisses saturées, en sel, en hormones de croissance, souvent toxiques ou encrassants),
- les germes de soja (crus de préférence si supportés)
Toutefois, ces aliments ayant des teneurs très faibles au regard de nos besoins, il faudrait en consommer une quantité monumentale pour couvrir notre besoin quotidien (40 boîtes de sardine dans une journée, ça vous dit?).
C’est pourquoi nous sommes très nombreux, en tant que praticiens en micronutrition ou médecine nutritionnelle et fonctionnelle ou encore naturopathie, à recommander une supplémentation en vitamine D au minimum d’octobre à mars inclus, voire même toute l’année si l’exposition au soleil est faible ou si l’on met une protection totale à la moindre exposition.
Quelle vitamine D prendre et à quel dose?
La vitamine D la mieux assimilée est la vitamine D3.
Je conseille soit de la choisir sous forme liquide (pour éviter les substrats solides à base d’additifs peu souhaitables comme la maltodextrine) dans un substrat d’huile d’olive (pour éviter l’huile de tournesol ou de colza, trop riches en oméga 6 pro-inflammatoire), soit en comprimé sans excipient.
Il est également intéressant et prudent d’associer la vitamine D3 à de la vitamine K2 pour éviter les risques de calcification artérielle. Cela peut être le cas quand les réserves de vitamine D sont à la base très faibles ou si l’on prend de très hautes doses (au-delà de 10000UI) de vitamine D3 en complémentation, voir cet article sur le sujet .
Des compléments de haute qualité que je vous conseille :
- D-Mulsion-Forte de Energetica Natura, remise de 10% avec le code 0395575
- Vitamine D3 liquide d’Oligosanté remise de 5% avec le code EMBELLIR
- Vitamine D3 spray de Copmed remise de 5% avec le code EMBELLIR5
- Vit. D3 2000 ou D3 + K2 Nattokinase (Mk7) de NR&D, remise de 5% en appelant le 01 76 38 20 16 avec mon nom
Collaborations commerciales
Pour la bonne dose à prendre, il est important d’effectuer tout d’abord un dosage sanguin. Celui-ci a été dé-remboursé par la Sécurité Sociale pour la raison que l’ensemble de la population en France est carencé. Dommage car même si tout le monde est carencé, il y a une différence entre avoir un taux à 10, 20, 30 ou 40 : la supplémentation ne sera pas la même et l’intérêt pour la santé est crucial. En prévention ET en curatif.
Les normes statistiques indiquées à droite des taux sanguins sur un bilan effectué par un laboratoire d’analyses médicales considèrent qu’en-deçà de 30 ng/ml on est en carence de vitamine D, qu’en-deçà de 40 ng/ml on est en déficit et qu’un taux « normal » est situé entre 40 et 70.
Mais pour garantir une vraie bonne santé avec un fonctionnement optimal des fonctions, mieux vaut viser un taux sanguin autour de 65-70 ng/ml. Et c’est très rare de l’avoir sans complémentation.
Mes conseils supplémentation :
Enfant : 1000 UI/j
Adulte : la complémentation dépend de taux actuel :
- Taux actuel <10 ng/ml : 7000 à 10000 UI/j pendant 10 semaines puis 2000 à 4000 UI/j à vie selon l’ensoleillement
- Taux entre 10 et 20 : 6000 UI/j pendant 10 semainespuis 2000 à 4000 UI/j à vie selon l’ensoleillement
- Taux entre 20 et 50 : 4000 UI/j pendant 10 semainespuis 2000 à 4000 UI/j à vie selon l’ensoleillement
Attention : rien ne remplace une consultation auprès d’un professionnel de santé formé à la médecine nutritionnelle et fonctionnelle ou un naturopathe compétent, qui adaptera la complémentation à votre cas.
Bonne santé à vous !
Florence Pinheiro Ortolan, Embellir sa santé