Dans l’article précédent, nous avons exploré les divers symptômes possibles de la ménopause et les différents scénarios hormonaux possibles selon si vous avez une bonne ou mauvaise transformation de la testostérone en œstrogènes.
Aujourd’hui, je vous présente quelques solutions naturelles pour ces différentes situations.
Pour rappel, ces conseils ne remplacent pas une consultation médicale ou naturopathique personnalisée, mais ils peuvent constituer des pistes de réflexion et d’accompagnement.
Profil n°1 - Pour augmenter les œstrogènes
À la ménopause, on observe une baisse des hormones.
En général, cela commence par une baisse de la progestérone puis une baisse des œstrogènes.
En cas de baisse des œstrogènes, certains symptômes tels que les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, la sécheresse cutanée et vaginale, un relâchement de la peau et musculaire ainsi que la baisse de libido apparaissent.
Dans cette situation, il est donc possible de prendre des plantes afin d’augmenter les œstrogènes.
Voici quelques plantes qui peuvent vous y aider : le houblon (un très puissant booster des œstrogènes), le bourgeon de framboisier, l’actée à grappe, le soja, le lin, la sauge, ainsi que les vitamines du groupe B. Attention, en cas d’antécédents personnels ou familiaux de cancer hormono-dépendant, il est préférable d’éviter ces plantes et de vous faire accompagner.
Vous pouvez également vous tourner vers des huiles essentielles que vous pouvez respirer ou appliquer en massage diluées dans une huile végétale : le Niaouli, la lavande, le cyprès et le fenouil.
Pour augmenter la progestérone
Une baisse de progestérone peut entraîner des troubles de l’humeur et par conséquent des troubles du sommeil, car la progestérone agit comme anxiolytique naturel.
La progestérone étant également diurétique, vous ferez peut-être également de la rétention d’eau.
Cette baisse peut aussi impacter la fonction thyroïdienne et provoquer une prise de poids, une baisse de moral ou des troubles digestifs.
Pour augmenter la progestérone, il existe également des plantes pour vous aider : le bourgeon de framboisier, le gattilier (sauf antécédents de cancer hormono-dépendant), l’achillée millefeuille (sauf antécédents de cancer hormono-dépendant), l’alchémille (sauf antécédents de cancer hormono-dépendant) et la mélisse, mais également la curcumine, la glycine et l’igname sauvage.
En général, toutes les femmes sont concernées par la baisse des œstrogènes et de la progestérone.
En revanche, certaines femmes sont davantage concernées par une dominance des hormones masculines dont la testostérone.
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Profil n° 2 - Pour diminuer la testostérone
Dans mon précédent article, j’ai abordé le sujet de la conversion problématique de la testostérone en œstrogène. Cela peut entraîner divers signes d’hyperandrogénie, tels que la croissance excessive de poils au-dessus des lèvres, dans le dos, sur le visage et ailleurs, ainsi que la chute de cheveux, de l’acné parfois, ou une peau plus grasse, des pores dilatés.
Pour diminuer la testostérone dans ce cas spécifique, nous pouvons utiliser des plantes qui favorisent la conversion de la testostérone en œstrogènes et réduisent également la production de testostérone.
Ces plantes incluent le houblon, l’actée à grappe, le lin (sauf antécédents de cancer hormono-dépendant), l’alfalfa (sauf antécédents de cancer hormono-dépendant), la luzerne (sauf antécédents de cancer hormono-dépendant), la pivoine. Il y a aussi le bourgeon de cassis et la réglisse, qui sont deux plantes qui soutiennent en même temps les glandes surrénales et aident à atténuer la fatigue tout en diminuant la testostérone.
De plus, le Kudzu, une plante souvent utilisée dans les programmes de sevrage des addictions, peut pareillement contribuer à baisser les niveaux de testostérone.s
Profil n° 3 - Pour augmenter la testostérone.
Si vous appartenez au profil numéro 3, cela peut indiquer que vos niveaux de testostérone et d’hormones féminines sont bas.
Dans ce cas, vous pouvez ressentir une grande sécheresse cutanée et des muqueuses, ainsi qu’une maigreur et une atrophie des organes génitaux internes et externes.
Dans cette situation, les méthodes mentionnées pour stimuler les œstrogènes et la progestérone restent valables.
Cependant, vous n’avez pas besoin de prendre des substances pour diminuer la testostérone, car vos niveaux sont déjà bas.
Pour augmenter la testostérone, vous pouvez envisager d’utiliser des plantes telles que le tribulus et la sauge sclarée (sauf antécédents de cancer hormono-dépendant), en plus des autres méthodes mentionnées précédemment.
Soutien des glandes surrénales
Pendant la ménopause, il est aussi important de soutenir les glandes surrénales :
Non seulement pour réduire la fatigue, mais aussi pour maintenir une production hormonale adéquate.
Pour ce faire, des plantes telles que le bourgeon de cassis, la réglisse (sauf hypertension), ou l’ashwagandha, le ginseng et la rhodiola peuvent aider, mais cela demande toutefois des précautions selon votre situation.
Vous pouvez vous référer à mon article sur la fatigue surrénalienne pour cela.
Anxièté, irritablité, nervosité.
En cas d’anxiété, d’irritabilité, de nervosité et d’insomnie, en plus des recommandations précédentes pour augmenter la progestérone, vous pouvez inclure du magnésium, essentiel dans ces situations.
De plus, des plantes telles que l‘aubépine et la mélisse, ainsi que des huiles essentielles comme la lavande, le petit grain-bigarade et la camomille noble (aussi connue sous le nom de camomille romaine), peuvent être bénéfiques.
Baisse de libido
Si vous rencontrez une baisse de libido, le ginseng peut être utile, tout comme la Maca qui peut se prendre en complément alimentaire.
De plus, vous pouvez utiliser l’huile essentielle de patchouli en inhalation ou en massage, diluée dans une huile végétale.
Fatigue et prise de poids
Si vous ressentez de la fatigue et que vous remarquez une prise de poids, comme je l’ai mentionné précédemment, agir sur la progestérone peut être bénéfique.
Pour réguler la thyroïde, surveiller le taux d’iode est essentiel, et certains micronutriments ciblant les mitochondries peuvent être utiles.
Cela inclut la vitamine D, le zinc, le coenzyme Q10 et le chrome, qui peut également aider à améliorer la sensibilité à l’insuline.
Si vous prenez du poids au niveau du ventre, cela peut être lié à une augmentation de l’insuline due à la baisse des hormones, et vous pouvez trouver des conseils spécifiques sur l’insuline et la résistance à l’insuline dans cet article.
D’autres suppléments tels que le gymnéma sylvestris, le garcinia cambogia et le resvératrol peuvent également contribuer à améliorer votre métabolisme.
N’oubliez pas également de revoir votre alimentation, de pratiquer une activité physique, de prendre soin de vous et de votre santé mentale.
À bientôt pour un nouvel article !
Florence Pinheiro Ortolan
Naturopathie Nutrition Micronutrition
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Collaboration commerciale – Article non rémunéré
