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Maladies Auto-Immunes : Les Facteurs Déclencheurs

Solutions contre les maladies auto-immunes

Les maladies auto-immunes touchent environ 3 à 5% de la population mondiale, un Français sur dix, mais les occurrences semblent s’accentuer et encore plus depuis la pandémie.

C’est un phénomène qui devient plus courant et devrait augmenter (cela fait partie de ce qu’on appelle les maladies de civilisation ou d’inflammation chronique).

Je vous propose de faire un tour d’horizon sur tout ce que j’ai trouvé à ce sujet parce que mieux comprendre les maladies auto-immunes et leurs causes permettra de mieux les traiter.

Qu’est-ce qu’une maladie auto immune ?

Tout d’abord définissons ce qu’est une maladie auto-immune : il s’agit d’un dérèglement du système immunitaire, une perte de tolérance envers le Soi.

Le système immunitaire se met à considérer nos propres cellules comme un ennemi.
En réponse, il crée et mémorise des anticorps qui vont se diriger contre des cellules du corps
.

Ce profond dérèglement entraîne des conséquences organiques ou systémiques. Puisqu’on a des maladies auto-immunes systémiques c’est-à-dire généralisées et des maladies auto-immunes qui touchent des organes ciblés.

Par exemple, le diabète de type 1 touche le pancréas, la thyroïde d’Hashimoto et la maladie de basedow touchent la thyroïde.

Aujourd’hui, la médecine traite le plus souvent les conséquences d’une maladie auto-immune, plutôt que ses facteurs.

Pour illustrer mon propos, je vous donne un exemple :

Quand on a une thyroïdite d’Hashimoto, généralement le traitement consiste à prendre des hormones thyroïdiennes de synthèse (médicament), de la même façon que pour traiter une hypothyroïdie non auto-immune.
Or lorsqu’il s’agit d’une thyroïdite d’Hashimoto, des auto-anticorps attaquent la thyroïde et la conséquence est une hypothyroïdie : le problème vient aussi et surtout de l’immunité, plus que de la thyroïde, qui en devient victime.


En approche fonctionnelle, comme c’est le cas en naturopathie, on regarde l’ensemble du contexte d’apparition des maladies auto-immunes.

Vous retrouverez les liens vers les références scientifiques des articles sur lesquels se sont appuyées mes recherches avec des informations plus détaillées.

Quelles sont les plus courantes maladies auto-immunes ?

 

D’après mes recherches, c’est la thyroïdite d’Hashimoto qui arrive en tête de l’occurrence de maladies auto-immunes.

Ensuite la maladie de basedow, qui concerne également la thyroïde, puis viennent :

  • la maladie cœliaque,
  • la polyarthrite rhumatoïde,
  • le diabète de type 1,
  • la sclérose en plaques,
  • le lupus,
  • la sclérodermie systémique,
  • le syndrome de Gougerot Sjögren,
  • les uvéites,
  • la spondylarthrite ankylosante,
  • l’arthrite juvénile,
  • le psoriasis,
  • les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (les MICI dont la maladie de Crohn fait partie),
  • le syndrome de Guillain-Barré,
  • le vitiligo

Il y en a certainement d’autres.

Depuis la pandémie, on constate qu’il y a de plus en plus de maladies auto-immunes qui se déclenchent, j’y reviendrai.

Les facteurs déclencheurs des maladies auto-immunes 

Tout d’abord, il y a le facteur génétique. Si dans votre famille, une ou plusieurs personnes ont une maladie auto-immune, vous avez plus de risque d’en déclencher une.

Ensuite, il y a les facteurs environnementaux. On parle du tabac, d’une mauvaise alimentation, toxique et pauvre en micronutriments.
Mais également d’un environnement intoxiqué par les produits ménagers chargés en polluants par exemple.

Il a aussi les facteurs endogènes, c’est-à-dire des facteurs qui proviennent de notre corps.

L’inflammation chronique

Souvent on parle d’inflammation chronique de bas grade, cela signifie qu’elle ne manifeste pas de symptômes forts donc elle ne se voit pas mais l’inflammation est bien là, de manière latente.

À titre d’exemple, de nombreuses personnes vivent avec des perturbations chroniques intestinales, elles ne le savent pas forcément, mais c’est le signe d’une inflammation chronique de bas grade de l’intestin. Et cela détériore leur terrain silencieusement.

Il y a des maladies qui sont elles-mêmes inflammatoires comme le diabète par exemple.

Ces facteurs peuvent participer au dérèglement immunitaire que sera la maladie auto-immune.

Les problèmes intestinaux

Aujourd’hui, le lien entre apparition de maladies auto-immunes et problèmes intestinaux a clairement été établi par la recherche scientifique.

On n’a pas encore percé tous les mystères de cette constatation, peut-être que demain la science nous expliquera pourquoi.

lien entre les maladies auto-immunes et les problèmes intestinaux

Mais lorsqu’on sait que 80% de l’immunité est logée dans le tissu lymphoïde associé à l’intestin (GALT en anglais pour gut-associated lymphoid tissue), forcément on ne peut pas nier l’importance de l’intestin dans l’équilibre immunitaire.

S’il y a tout le temps des perturbations et qu’une dysbiose s’installe, c’est-à-dire une prolifération des bactéries toxiques et une diminution des bactéries protectrices, le risque de déclencher des maladies auto-immunes, s’il y a également d’autres facteurs présents, augmente.

Toujours par rapport à l’intestin, en cas de dysbiose chronique, un phénomène très couramment observé est l’hyperperméabilité intestinale.
C’est-à-dire une augmentation de la porosité de l’intestin qui ne filtre plus suffisamment ce qui traverse la paroi et laisse alors passer des résidus toxiques. 

La conséquence est que notre système immunitaire va trop se défendre contre cette intrusion de résidus toxiques ou simplement considérés comme intrus.

Cela peut déclencher des réactions croisées entre l’immunisation contre ces intrus (toxiques ou protéines alimentaires) et les cellules de notre organisme.

Si elles ont une ressemblance moléculaire, il peut y avoir confusion entre l’intrus et nos propres cellules.

Lien entre le gluten et les maladies auto-immunes

Par exemple, aujourd’hui beaucoup de références scientifiques montrent le lien entre le gluten et la maladie d’Hashimoto.

Le gluten est une protéine dont les molécules sont complexes à digérer, ce qui le rend irritant et inflammatoire pour la paroi de l’intestin. Le gluten de blé moderne est génétiquement modifié de nombreuses fois, ce qui le rend inorganique. L’immunité crée donc plus d’immunisation IGG contre lui car elle ne le « reconnait pas ».

Or le gluten a une similarité moléculaire avec les enzymes qui participent à la fabrication des hormones thyroïdiennes. De ce fait, vu que notre immunité crée en des anticorps IGG contre le gluten (et ce d’autant plus que l’intestin est poreux), cette similarité moléculaire peut engendrer la création d’anticorps contre les enzymes de fabrication des hormones thyroïdiennes.

Dans d’autres maladies auto-immunes, on a vraiment beaucoup d’intérêt à diminuer, voire éviter complètement le gluten.
Le retour que j’ai très souvent en consultation est que l’on a des améliorations quasiment immédiates.

Si vous discutez avec des gens qui ont une maladie auto-immune, leur médecin leur a probablement suggéré de diminuer le gluten, c’est maintenant assez reconnu dans les cabinets médicaux, car de façon empirique on a observé des améliorations.

La candidose

Concernant l’intestin, il y a également la candidose qui est une prolifération de champignons qui se transforment en levure appelée candida albicans.

Leur prolifération perturbe l’immunité et cette sorte d’infection froide est très récidivante. Même si ce n’est pas un virus, l’immunité va être perturbée, ça va développer les lymphocytes th17 qui sont en cause dans les maladies auto-immunes (je vous mets des références scientifiques sur ces liens).

Stress et maladies auto-immunes

Le stress est en cause comme facteur participant à l’apparition d’une maladie auto-immune.

De quoi parle-t-on précisément lorsqu’on parle du stress ?
C’est un état d’hyper vigilance pour s’adapter à une situation qui nous met en alerte.
Lorsque le stress est chronique, on n’alterne pas cet état avec des phases où tout se calme.
Cette vigilance permanente non alternée avec des phases de repos obligera nos glandes surrénales à sécréter sans cesse les hormones du stress (le cortisol et l’adrénaline).

Ce qui aura pour effet, une perturbation des récepteurs aux cellules immunitaires. C’est pourquoi le stress affaiblit l’immunité. 

Mais, en plus de cela, le stress prolongé provoque une fatigue surrénalienne qui est en lien, elle aussi, avec l’apparition de maladies auto-immunes.

chocs émotionnels, surmenage, Burn out, épuisement et MAI

Cela m’amène à vous parler des facteurs psychologiques, pouvant déclencher une maladie auto-immune.

On entend par là les chocs émotionnels, le surmenage, le Burn-out, qui conduisent souvent à l’épuisement.

Ces facteurs épuisent des glandes surrénales.


Infections et maladies auto-immunes

Autre facteur important dont on parle aujourd’hui, c’est le facteur infectieux.

Une infection froide, c’est-à-dire lorsqu’une infection est asymptomatique donc qui ne se voit pas, peut être le déclencheur d’une maladie auto-immune.

L’infection froide la plus commune est Epstein-Barr (EBV). C’est une infection froide de la famille des Herpès virus.

Les Herpès virus sont des infections latentes et silencieuses avec lesquelles nous vivons normalement, sans symptômes, sauf en cas de crise.

Ce type d’infection sape et déséquilibre notre immunité, il y a beaucoup de littérature scientifique sur ce sujet.

On s’est rendu compte que les personnes atteintes de maladies comme la sclérose en plaques, le lupus, et d’autres maladies auto-immunes, beaucoup sont positives à la sérologie Epstein-Barr.
Cette infection malgré qu’elle soit froide, perturbe l’immunité et pousse votre corps à créer des anticorps contre le soi.
Et l’activité incessante de l’immunité amènera une perte de tolérance.

Depuis la pandémie, on s’est aperçu que l’infection au SARS COV 2, qui est très perturbatrice pour le corps, peut, dans certains cas, activer ou réactiver des infections froides comme Epstein-Barr.
Cela explique le lien entre la pandémie de COVID et l’apparition de maladies auto-immunes, en passant par cet EBV.

Voilà pour les facteurs principaux connus aujourd’hui. Il y en aura peut-être d’autres demain avec le progrès de la recherche.

Le développement des maladies auto-immunes est préoccupant, il est donc important de comprendre le phénomène pour s’en prémunir. J’espère que cela vous aura apporté des pistes intéressantes.

Dans mon prochain article, je partagerai avec vous des solutions naturelles pour lutter contre les maladies auto-immunes.

En attendant, prenez soin de vous !

Florence Pinheiro Ortolan
Naturopathie Nutrition Micronutrition
Embellir sa santé

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