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Sensibilité à l’histamine, qu’est-ce que c’est, quelles sont les causes et quelles solutions

Multi-intolérances alimentaires, reflux, douleurs, malaises, démangeaisons, faiblesse, fatigue, rougeurs, diarrhées… impression de « réagir à tout », de ne plus rien pouvoir manger, de ne plus rien supporter, il se peut que ce soit en lien avec l’histamine.

Une quantité de plus en plus grande de personnes souffrent d’une multitude de symptômes variés sans qu’aucun diagnostic ne leur permette d’avancer. Ils ont l’impression d’avoir un vrai problème, ils ont des symptômes invalidants, et pourtant on leur dit qu’ils n’ont rien et que c’est « dû au stress ».

Ces personnes sont en errance médicale. En effet le problème de l’histamine est encore très mal connu.

Je vous propose cet article sur ce qu’on appelle « l’intolérance à l’histamine » afin de faire connaître ce phénomène qui se répand beaucoup.

  • « Intolérance à l’histamine », une appellation à remettre en cause

En réalité l’appellation « intolérance à l’histamine » n’est pas tout à fait juste, on devrait plutôt dire mal-dégradation de l’histamine.

Tout au long de cet article, je parlerai parfois « d’histaminose » car, que ce soit une non-dégradation, une mal-dégradation, ou une libération mastocytaire de l’histamine, le résultat est finalement le même car les symptômes sont ceux d’une réaction à l’histamine, plus ou moins forte selon le cas. Cela simplifiera donc le langage.

Si vous souffrez des symptômes suivants, alors peut être l’histamine est la cause de vos maux. 

Les symptômes sont très variables mais tous peuvent être consécutifs à une libération d’histamine ou une histamine alimentaire non dégradée :

Les symptômes possiblement causés par l’histamine :

  • Maux de tête, sensation de pression dans la tête,
  • Fatigue physique et mentale,
  • Sensation de malaise, de vertige,
  • Palpitations, tremblements,
  • Brouillard cérébral, notamment au lever, difficulté de concentration,
  • Mal-être, états dépressifs,
  • Picotements dans la bouche, toux, raclements de gorge, mucosités épaisses,
  • Sensation immédiate de mal supporter l’ingestion d’un aliment,
  • Reflux, indigestion, impression de ne rien supporter, de ne rien pouvoir manger,
  • Douleurs intestinales, épisodes de diarrhées,
  • Douleurs diffuses,
  • Rougeurs faciales, démangeaisons, acné,
  • Gonflements,
  • Allergie au soleil, aphtes,
  • Troubles du sommeil, insomnie, sueurs nocturnes,
  • Bouffées de chaleur hors ménopause,
  • Nez qui coule, congestion nasale, saignements de nez,
  • Troubles de la vision, yeux qui démangent ou irrités, accumulation de matière jaune dans le coin des yeux,
  • Mictions fréquentes (envies d’uriner fréquentes), vessie douloureuse,
  • Hypersensibilité au bruit, aux ondes…

Cette liste est non exhaustive.

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Qu’est ce que l’histamine

On a tous entendu parler de l’histamine lorsqu’on parle des médicaments antihistaminiques en traitement anti-allergique.

L’histamine est un médiateur de l’inflammation et de l’allergie.

C’est une cytokine pro-inflammatoire libérée en cas de signalisation d’un danger par les mastocytes, cellules du tissu immunitaire.

C’est aussi un neurotransmetteur qui intervient dans la régulation du sommeil. L’histamine a de nombreux rôles importants dans le fonctionnement de l’organisme. 

Elle joue notamment un rôle dans la sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac, acide chlorhydrique indispensable à une bonne digestion.

L’histamine est une hormone qui se fixe sur différents récepteurs.

La stimulation des récepteurs H1 va entraîner la contraction des muscles lisses bronchiques, digestifs, une vasodilatation capillaire à l’origine des flashs faciaux (rougeurs soudaines au visage par exemple) et une augmentation de la vigilance c’est pourquoi les antihistaminiques H1 peuvent avoir un effet sédatif mentionné sur les notices.

La stimulation des récepteurs H2 va entraîner la sécrétion d’acide chlorhydrique gastrique, mais aussi une stimulation cardiaque, d’où les possibles palpitations. 

Les récepteurs H3 vont concerner les vertiges. Etc.

Pourquoi se met-on à avoir des réactions histaminiques? Comment cela se produit-il?

L’histamine est présente dans notre corps (organes, tissus, peau) mais également dans de très nombreux aliments, notamment des aliments bons pour la santé et conseillés en nutrition.

Par exemple :

  • les poissons gras comme le saumon, la truite, le maquereau, les sardines,
  • les abats comme le foie, les rognons,
  • les oléagineux (amandes, noix),
  • les légumineuses (lentilles, pois, haricots secs),
  • certains fruits et légumes comme les fraises,
  • les tomates, les épinards, les aubergines,
  • les agrumes, tous ces aliments contiennent de l’histamine,
  • De même que le vin, la sauce soja, le café, le thé

Soit que l’aliment contienne de l’histamine d’origine animale, soit qu’il contienne à la base de l’histidine, un acide aminé qui se transforme en histamine sous l’effet d’une enzyme lors d’une conservation longue. C’est pourquoi on trouve l’histamine dans les aliments fermentés, marinés, transformés, fumés, les charcuteries, les conserves.

Il y a aussi des aliments qui, sans contenir de l’histamine, sont libérateurs d’histamine dans le corps.

Vous trouverez ces différentes listes ci-dessous après l’article pour ne pas le charger.

Habituellement nous sommes équipés d’enzymes qui nous permettent de dégrader l’histamine et la rendre ainsi inoffensive.

Ces enzymes sont 

  • la diamine oxydase, appelée DAO, ou histaminose, présente dans l’intestin,
  • et la histamine-N-méthyl-transférase, appelée HNMT, opérant dans les tissus

Mais dans certains cas ces enzymes n’opèrent plus, ou opèrent mal ou encore peuvent être dépassées par la charge de travail : la quantité d’histamine dépasse la capacité de dégradation des enzymes. 

C’est alors que les symptômes liés à la libération ou à la présence d’histamine se déclenchent.

 

Cas d’une libération d’histamine provoquée par un aliment ou un médicament

Il peut y avoir libération d’histamine du fait de la consommation d’aliments ou de médicaments histamino-libérateurs. 

Se déclenche alors une dégranulation mastocytaire : les mastocytes déclenchent l’histamine et on peut avoir toutes sortes de symptômes.

Dans le cas d’un syndrome d’activation mastocytaire (SAMA), l’histamine est déclenchée au moindre facteur déclencheur : suite à un stress, une variation de température, une intolérance alimentaire, un virus, la prise d’un médicament. Ce sujet est proche mais tout de même différent d’une intolérance à l’histamine. C’est une maladie qui peut être diagnostiquée auprès du CEREMAST, il existe des forums et des groupes où les malades partagent leurs témoignages.

Il arrive malheureusement, en effet, que la prise d’un médicament fasse basculer subitement la vie d’une personne qui n’avait rien de tout cela jusqu’à présent, ou du moins rien de visible. Il s’en suite une immense fatigue, parfois de la fibromyalgie et beaucoup de symptômes divers et variés qui handicapent la vie au quotidien. Cela arrive sur un terrain déjà affaibli, stressé et la libération d’histamine induite par le médicament fait alors l’effet d’une goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Cas d’un défaut génétique d’activité de la DAO

Il faut déjà savoir qu’une partie de la population a un déficit génétique de DAO. Chez ces personnes les problèmes sont depuis la naissance.

Des tests génétiques existent, ils sont intéressants lorsqu’il y a cumulation de symptômes depuis la petite enfance.

 

Déséquilibre entre la capacité enzymatique et l’apport d’histamine alimentaire

Cette réaction est dose-dépendante : c’est à partir d’un certain seul qu’il y a des réactions, le seuil plafond étant propre à chacun à un moment T.

C’est pourquoi la personne concernée devra mettre en place une phase d’observation longue entre son alimentation et ses symptômes pour trouver l’équilibre.

 

Saturation de la DAO par les autres amines biogènes (dysbiose de putréfaction)

La DAO est présente dans l’intestin pour oxyder non seulement l’histamine mais aussi d’autres amines biogènes comme la cadavérine et la putréscine.

Ces deux amines biogènes passent même en priorité par rapport à l’histamine dans le cycle de dégradation par la DAO.

Or ces amines sont présentes dans l’intestin quand il y a dysbiose de putréfaction, déséquilibre bactérien intestinal caractérisé par des gaz odorants et/ou des selles odorantes et, le plus souvent, des selles molles. C’est malheureusement assez  courant…

Ces amines biogènes saturent également la HNMT (histamine-N-méthyl-transférase), enzyme de dégradation de l’histamine tissulaire.

Il est donc primordial de traiter la dysbiose de putréfaction et, en attendant, s’orienter vers une alimentation low histamine.

 

Destruction de la DAO par les bactéries toxiques du Sibo 

Le SIBO (Small Intestinal Bacterian Overgrowth) est un état (malheureusement de plus en plus courant aujourd’hui) d’infection bactérienne de l’intestin grêle. Il provoque beaucoup de ballonnements, de gaz, d’inconfort digestif et de troubles de l’assimilation.

Il peut en plus basculer sur une histamose du fait de la toxicité de ses bactéries qui détruisent la DAO.

 

Perturbation de la dégradation de l’histamine par le candida albicans

En présence de candidose, infection fongique par prolifération de candida albicans, un champignon toxique sous sa forme mycélienne, le catabolisme de l’histamine est perturbé. C’est pourquoi l’histamine mal dégradée peut provoquer des symptômes.

 

Faible production de DAO suite à une altération de la muqueuse intestinale

Conséquence parfois d’une candidose installée, d’une dysbiose de putréfaction, d’une alimentation déséquilibrée, de la prise répétée d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, l’hyperperméabilité intestinale, autrement appelée intestin poreux, porosité intestinale ou leaky Gut, est un état d’altération de la muqueuse intestinale qui n’assure plus d’étanchéité et qui laisse passer des substances dans le sang.

Or la muqueuse intestinale est le siège de la production de DAO. Son altération est donc fatale à une bonne production de DAO.

Moins de DAO engendre, selon l’alimentation, une histaminose possible.

 

Conclusion sur les causes digestives

On voit donc que des troubles de la sphère digestive : dysbiose, sibo, candidose, HPI donc j’ai parlé dans une série de précédentes vidéos sur l’intestin irritable (voir ma chaîne YouTube), peuvent évoluer vers une histaminose.

On voit combien est important de traiter les désordres intestinaux et ne pas les laisser s’installer.

Faible activité de la DAO par déficits en cofacteurs micronutritionnels

Pour fonctionner la DAO a besoin de vitamines B6, B12 et C, de cuivre, fer, zinc.

Or il est loin d’être rare aujourd’hui d’avoir des déficiences dans ces micronutriments : l’alimentation est devenue pauvre du fait de l’appauvrissement des sols, des traitements chimiques, des durées de transport et de conservation, des procédés industriels comme le raffinage et les cuissons à ultra haute température.

Des dizaines d’études montrent que la teneur micronutritionnelle de nos aliments à diminuer parfois jusqu’à 100 fois depuis 50 ans. Sans compter la mal bouffe ou encore les déséquilibres nutritionnels dans l’assiette, le tabagisme, la consommation d’alcool et les polluants qui sont de gros consommateurs de vitamines et micronutriments.

C’est pourquoi cette cause possible est à rechercher pour corriger.

Le mieux est de faire des dosages pour aller vérifier les statuts de ces cofacteurs et de les corriger si besoin.

Consommation excessive d’aliments qui inhibent la DAO

L’alcool, les boissons énergisantes et le thé inhibent l’activité de la DAO. C’est pourquoi une consommation massive de ces boissons peut engendrer des réactions histaminiques selon les cas.

De plus, l’alcool et le thé contiennent de l’histamine et l’alcool est en plus histamino-libérateur !!

 

Défaut de méthylation 

La méthylation est un processus biochimique essentiel à la santé à différents niveaux, et notamment nécessaire à la dégradation de l’histamine dans les cellules.

De plus nous verrons qu’un excès d’oestrogènes ou un climat oestrogénique est fourvoyeur d’histamine. Or pour détoxiquer les oestrogènes il faut une bonne méthylation, notamment pour l’enzyme HNMT. 

Une hypométhylation est donc un des facteurs d’histaminose.

Or pour une bonne méthylation il faut avoir de bons statuts en vitamines B6, B9, B12.

Ce sont donc des micronutriments à vérifier grâce à un dosage (doser les vitamines activées) et à corriger selon le cas.

 

Le stress en phase d’adaptation lorsque le cortisol est haut

Lors de la phase d’alerte et d’adaptation au stress, le cortisol est haut. Cela provoque une action anti inflammatoire qui nous permet de tenir mais le cortisol étant hyperglycémiant, cela peut provoquer des vertiges, maux de tête et malaises suite à la chute rapide de la glycémie consécutive à sa montée (hypoglycémie réactionnelle).

 

Le burn-out ou la chute du cortisol

Après la phase d’alarme et d’adaptation, c’est la phase de burnout où le cortisol chute : il n’y a plus alors son effet anti inflammatoire et tous les symptômes inflammatoires resurgissent, notamment les réactions à l’histamine.

Par ailleurs le stress chronique utilisera les groupes méthyle dont épuisera la méthylation qui ne sera plus disponible pour la dégradation de l’histamine.

 

La prédominance oestrogénique

Quand on a un syndrome prémenstruel bien présent, des symptômes accentués à l’arrivée des règles, ou un cycle un peu court, de l’irritabilité, des règles abondantes, douloureuses, il est fort probable qu’il y ait une prédominance des oestrogènes par rapport à la progestérone.

Or les oestrogènes activent la libération d’histamine.

De plus l’hyperoestrogénie utilise beaucoup les groupements méthyle.

C’est pourquoi le climat oestrogénique peut être facteur d’histaminose, et les symptômes accentués avant les règles et apaisés pendant les règles.

 

L’hypo et l’hyperthyroïdie (dysthyroïdies)

L’hormone thyroïdienne active T3 inhibe la libération d’histamine, c’est pourquoi une faiblesse en hormones thyroïdiennes est facteur d’histaminose.

À l’inverse l’excès de T3, dans le cas d’une hyperthyroïdie, active les récepteurs à l’histamine.

 

Les maladies auto-immunes, notamment la thyroïdite d’Hashimoto

Les auto-anticorps antithyroïdiens pourraient être à l’origine d’une libération d’histamine en se fixant sur les récepteurs des IgE des mastocytes.

De façon générale, les maladies auto-immunes peuvent être un facteur d’histaminose.

 

Les virus

La présence visible ou nonvisible (infections froides) de virus active les mastocytes. Ainsi un herpès, un Epstein-Barr (EBV), un Covid, une maladie de Lyme, sont des facteurs d’histaminose.

De même les suites d’un Covid long sont facteurs d’histaminose.

Autres causes :

Suractivité de l’enzyme histidine carboxylase qui convertit l’histamine en histamine,

Faible activité génétique des récepteurs à l’histamine.

Existe-t-il des analyses biologiques à faire ?

Il existe différents tests pour mesure l’intolérance à l’histamine, mais aucun ne présente de vrai négatif, c’est-à-dire qu’on ne peut pas tirer de conclusion si les résultats sont négatifs, de plus aucun test n’est exhaustif sur les informations qu’il donne.

On peut mesurer l’activité de la DAO : si l’analyse confirme qu’elle fonctionne moyennement ou bien ou très mal, cela permettra de confirmer qu’il y a histaminose et pourquoi. Mais nous ne saurons pas s’il y a présence d’histamine fécale et les causes de la faiblesse de la DAO (il faudra continuer l’enquête pour le savoir).

On peut mesurer l’histamine fécale, mais s’il n’y a pas beaucoup d’hisstamine fécale cela ne permet pas de conclure qu’il n’y a pas d’histamine, car il peut y avoir excès d’histamine tissulaire.

De plus, si vous avez trop d’histamine fécale, vous ne savez pas si votre DAO fonctionne bien, moyennement ou mal. Il faudrait aussi faire le test de la DAO.

C’est pourquoi la solution semble être d’abord de compter le nombre de symptômes à une probable intolérance à l’histamine, puis de tester une diète sans histamine pendant 15 jours. S’il y a amélioration, on aura une indication fiable sur la probabilité d’histaminose et partir sur une prise en charge globale, multifactorielle, à la fois alimentaire, micronutritionnelle, mais aussi psycho-émotionnelle car l’aspect psychologique compte beaucoup dans ce domaine, toutes les personnes concernées en témoignent.

Quelle prise en charge peut-on proposer

Au début mettre en place une alimentation pauvre en histamine, pauvre en sulfites, et, peut-être, selon le cas, pauvre en salicylates ou oxalates, dans tous les cas pauvre en additifs.

Idéalement on croisera toutes les listes (histamine, amines biogènes, libérateurs d’histamine, oxalates, salicylates, sulfites) et tiendra un carnet alimentaire pour identifier les aliments qui déclenchent le plus de symptômes.Ensuite on adaptera de façon à élaborer une diète complètement personnalisée, qui va permettre de calmer l’état général et de pouvoir travailler, en parallèle, sur les causes profondes du phénomène.

Il existe aussi des applications sur le téléphone où sont mentionnées les concentrations d’histamine dans les aliments. C’est très pratique et utile, de nombreuses personnes y ont recours au début. Ensuite les personnes savent ce qu’elles peuvent manger et en ont moins besoin.

On peut également prendre des antihistaminiques pour soulager rapidement au début et pouvoir trouver son équilibre alimentaire. Toutefois ils ne sont pas toujours bien tolérés et il faut réussir à cibler l’antihistaminique correspondant au récepteur qui vous déclenche le plus vos symptômes (H1, H2, H3, H4).

Pour information, certains antihistaminiques sont utilisés pour dormir, c’est le cas du Donormyl qui améliorer le sommeil en régulant l’histamine.

On peut aussi prendre de la DAO en soutien de la dégradation de l’histamine, qu’il est bon d’associer à de la catalasepour améliorer la dégradation de l’histamine (conseil donné par le docteur Wetchoko).

Certaines molécules ont des effets calmants des mastocytes, comme les antioxydants laringine et quercétine, ou comme le magnésium. Attention à trouver une formule exempte d’excipients, qui sont souvent mal tolérés par les intolérants à l’histamine.

Parallèlement il faudra travailler sur les causes profondes et le contexte de cet état, comme énuméré précédemment.

  • L’excès d’oestrogènes,
  • Le burnout,
  • Les troubles intestinaux,
  • Reconstruire une bonne carrière intestinale et un bon microbiote,
  • Corriger les carences et déficits, fer, cuivre, zinc, molybdène, vitamines B6, B9, B12 (pour optimiser la méthylation), C, A aussi pour reconstruire la muqueuse intestinale,
  • La gestion du stress et des émotions aura une part essentielle. D’une part le stress est facteur d’histamine, comme vu précédemment, mais également il y a un aspect émotionnel à cette intolérance et donc un travail de développement personnel est souvent propice à un bon rétablissement.
  • On soignera aussi son environnement, car les moisissures et poussières accentuent fortement les symptômes.

La prise en charge est globale, laborieuse, elle doit se faire par étapes, c’est une enquête et un puzzle.

 

Prendre de la DAO en complément alimentaire ?

En attendant de travailler sur les facteurs qui permettront de produire à nouveau sa DAO intestinale, il faut, comme nous l’avons vu, diminuer les sources d’histamine alimenaire.

Toutefois, afin de s’accord un peu plus de souplesse dans un régime qui est très restrictif vu l’étendue des aliments qui contiennent ou qui libèrent l’histamine, on peut prendre de la DAO en complément alimentaire. Cela va permettre d’avoir une plus grande capacité de dégradation de l’histamine.

Je propose ici deux DAO différentes : nul ne peut savoir laquelle vous allez le mieux tolérer à part vous après les avoir essayées.

Certaines personnes ont des améliorations probantes avec la DAO en complément alimentaire, d’autres moins. Il est difficile de le savoir pour vous, et je vous conseille d’essayer, au moins pour les occasions comme des repas pris à l’extérieur.

Complément nouveau et intéressant : DAO + anti-histaminiques naturels + cofacteurs des 2 enzymes (HMNT et DAO) :

  • Histamine DAO complexe du laboratoire Copmed : 3 comprimés et 1 gélule par jour : 1 comprimé et 1 gélule le matin, 1 comprimé le midi et le soir, 20 minutes avant les repas, avec un verre d’eau – 1 mois ou +

Vous pouvez commander ici : https://copmed.info/3ujpRp1 ou www.copmed.fr code A95232.

ou DAO en complément alimentaire (pour mieux dégrader l’histamine alimentaire) :

  • Dao du laboratoire Natura Dao (issue de légumineuses mais bien-sûr sans histamine) : 1 comprimé à jeun 5 à 15 minutes avant chaque repas avec beaucoup d’eau (le contenu doit être avalé entier sans être mâché) + 1 le soir au coucher (pour dégrader les amines libérées pendant la nuit)
  • ou DaoSin du laboratoire Stada (issue de foies d’animaux et sans histamine) : 1 capsule à jeun 5 à 15 minutes avant chaque repas (le contenu de la capsule peut être mélangé à la nourriture ou une boisson) + 1 le soir au coucher (pour dégrader les amines libérées pendant la nuit)

 

Liens vers des informations complémentaires et utiles :

▶️  Page Facebook du Dr Lucie Wetchoko : https://www.facebook.com/drwetchoko.be

▶️  Liste des aliments à histamine, libérateurs d’histamine, amines biogènes, inhibiteurs de la diamine oxydase (DAO) :

https://www.histaminintoleranz.ch/downloads/Feuille_di%C3%A9t%C3%A9tique_histamine_SIGHI_(FR).pdf

Et ce document très complet :

https://www.mastzellaktivierung.info/downloads/foodlist/31_FoodList_FR_alphab_avecCat.pdf

J’espère que cet article vous aura permis d’y voir plus clair sur ce sujet, n’hésitez pas à partager.

Pour les personnes qui s’interrogent comment diagnostiquer, comment traiter, vers quel spécialiste s’orienter : plutôt que de vous répondre individuellement, voici mes réponses :

Il n’y que peu de médecins formés à cette problématique, hormis le docteur Lucie Wetchoko.

Peu de naturopathes connaissent encore bien l’histamine, toutefois c’est le cas de mon équipe et moi-même, qui pouvons vous accompagner sur cette problématique complexe.

En cas de SAMA, syndrome d’activation mastocytaire, il y a le centre de diagnostic CEREMAST.

Bonne santé à vous,

Florence Pinheiro Ortolan

Naturopathie Nutrition Micronutrition

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